Paroisse de Leuze-en-Hainaut

UNITE PASTORALE DE LEUZE-EN-HAINAUT
Unité pastorale refondée
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Une Parole … Une Prière

2ÈME DIMANCHE DE PÂQUES
 
« …À VOUS D’EN ÊTRE LES TÉMOINS !...  »


« En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. »
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc 24, 35-48
Illustration : Le Ressuscité apparaît aux Onze, Ms. Var. 124, cc. 132v., 1476, Bibliothèque royale de Turin. Vie de saint Joachim et de sainte Anne et la Nativité de notre Seigneur, 1472, Ms. Varia 124, cc. 132v., © MiBACT – Musées Royaux, Bibliothèque royale de Turin


Méditation du Pape François…

Regina Caeli – Place St-Pierre, Rome – 18 avril 2021


Chers frères et sœurs, bonjour!
En ce troisième dimanche de Pâques, nous revenons à Jérusalem, au Cénacle, comme guidés par les deux disciples d’Emmaüs, qui avaient écouté avec une grande émotion les paroles de Jésus le long du chemin et qui l’avaient reconnu «dans la fraction du pain» (Lc 24, 35). A présent, au Cénacle, Jésus ressuscité se présente au milieu du groupe des disciples et les salue en disant: «La paix soit avec vous!» (v. 36). Mais ces derniers sont effrayés et ils croient «voir un esprit» (v. 37), comme le dit l’Evangile. Alors Jésus leur montre les blessures de son corps et dit: «Voyez mes mains et mes pieds — les plaies —: c’est bien moi! Touchez-moi» (v. 39). Et pour les convaincre, il demande de la nourriture et il mange sous leurs yeux stupéfaits (cf. vv. 41-42). Il y a un détail dans cette description: l’Évangile dit que les apôtres «dans leur joie, [ils] n’osaient pas encore y croire». La joie qu’ils ressentaient était telle qu’ils ne pouvaient pas croire que cela soit vrai. Et un deuxième détail: ils étaient stupéfaits, surpris, parce que la rencontre avec Dieu conduit toujours à l’émerveillement: elle va au-delà de l’enthousiasme, au-dela de la joie, c’est une autre expérience. Ils étaient joyeux, d’une joie qui leur faisait penser: «Non, cela ne peut pas être vrai!...». C’est l’émerveillement de la présence de Dieu. N’oubliez pas cet état d’esprit, qui est si beau.
Ce passage de l’Évangile est caractérisé par trois verbes très concrets, qui reflètent dans un certain sens notre vie personnelle et communautaire: regarder, toucher et manger. Trois actions qui peuvent donner la joie d’une vraie rencontre avec Jésus vivant.
Regarder. «Regardez mes mains et mes pieds» — dit Jésus. Regarder n’est pas seulement voir, c’est plus, cela implique aussi l’intention, la volonté. C’est pourquoi c’est l’un des verbes de l’amour. Une mère et un père regardent leur enfants, les amoureux se regardent mutuellement; le bon médecin regarde le patient avec attention…. Regarder est un premier pas contre l’indifférence, contre la tentation de détourner son regard devant les difficultés et les souffrances des autres. Regarder. Est-ce que je vois ou est-ce que je regarde Jésus?
Le deuxième verbe est toucher. En invitant les disciples à le toucher, pour constater qu’il n’est pas un esprit — touchez-moi! —, Jésus leur montre, ainsi qu’à nous, que la relation avec Lui et avec nos frères ne peut pas rester «à distance»; il n’existe pas un christianisme à distance, il n’existe pas un christianisme qui reste sur le plan du regard. L’amour demande le regard, mais il demande aussi la proximité, il demande le contact, le partage de la vie. Le bon samaritain ne s’est pas limité à regarder cet homme qu’il a trouvé à moitié mort sur le chemin: il s’est arrêté, il s’est penché, il a soigné ses blessures, il l’a touché, il l’a chargé sur sa monture et l’a amené à l’auberge. Il en est ainsi avec Jésus: l’aimer signifie entrer dans une communion de vie, une communion avec Lui. Et venons-en  alors au troisième verbe, manger, qui exprime bien notre humanité dans son indigence la plus naturelle, c’est-à-dire notre besoin de nous nourrir pour vivre. Mais se nourrir, quand nous le faisons ensemble, en famille ou entre amis, devient une pure expression d’amour, une expression de communion, de fête… Combien de fois les Evangiles nous présentent Jésus qui vit cette dimension conviviale! Après sa Résurrection également, avec ses disciples. Au point que le banquet eucharistique est devenu le signe emblématique de la communauté chrétienne. Manger ensemble le Corps du Christ: tel est le centre de la vie chrétienne.
Frères et sœurs, cette page  évangélique nous dit que Jésus n’est pas un «esprit», mais une Personne vivante; que Jésus, quand il s’approche de nous, nous remplit de joie, au point de ne pas y croire, et qu’il nous laisse stupéfaits, de cet émerveillement que seule donne la présence de Dieu, parce que Jésus est une personne vivante. Être chrétiens n’est pas tout d’abord une doctrine ou un idéal moral, c’est la relation vivante avec Lui, avec le Seigneur Ressuscité: nous le regardons, nous le touchons, nous nous nourrissons de Lui et, transformés par son Amour, nous regardons, nous touchons et nous nourrissons les autres comme des  frères et des sœurs. Que la Vierge Marie nous aide à vivre cette expérience de grâce.
: Vatican
La Vidéo du Pape
De nombreuses femmes sont traitées comme si elles étaient « le premier déchet ». « Dans certains pays, les femmes n’ont pas accès aux subventions pour créer une entreprise ou aller à l’école ». Saviez-vous que cela se produit encore au XXIème siècle ? Il est temps d’agir. Dans une nouvelle intention de La Vidéo du Pape, réalisée par le Réseau Mondial de Prière du Pape, le Pape François souligne que « les gouvernements doivent s’engager à éliminer les lois discriminatoires partout », en travaillant activement afin de « veiller à ce que les droits humains des femmes soient garantis ». 🙏 Prions ensemble « pour que la dignité et la richesse des femmes soient reconnues dans toutes les cultures et que cessent les discriminations dont elles sont victimes dans diverses parties du monde ».



« Prions pour que la dignité et la richesse des femmes soient reconnues dans toutes les cultures et que cessent les discriminations dont elles sont victimes dans différentes parties du monde ».



Méditation de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…
Témoin et acteur d’un changement de monde :
 
BLAISE PASCAL (X)
 

Deuxième témoignage : Préface d’Étienne Périer aux « Pensées de Monsieur Pascal sur la Religion et sur quelques autres sujets » (1669). Le texte est dans la Collection Bouquins aux pages 1036 à 1050, Notice, p. 1915-1917.
Étienne Périer (1642-1680) est un fils de Florin Périer et de Gilberte Pascal, sœur de Blaise. Il a rédigé la Préface en 1669 pour l’édition dite « de Port Royal », parue en 1670. Ce texte reprend, de mémoire, un exposé que Blaise aurait tenu devant des Messieurs de Port Royal en 1658, pendant deux ou trois heures.  
Blaise Pascal a conçu le dessein de l’ouvrage plusieurs années avant sa mort. En 1658, il développe le plan de son ouvrage ; il leur en rapporta en abrégé les raisons et les principes : et il leur expliqua l’ordre et la suite des choses qu’il y voulait traiter (p. 1037). Après qu’il eut fait voir quelles sont les preuves qui font le plus d’impression sur l’esprit des hommes, et qui sont les plus propres à les persuader, il entreprit de montrer que la Religion Chrétienne avait autant de marques de certitude et d’évidence que les choses qui sont reçues dans le monde pour les plus indubitables (p. 1038).
Pour entrer dans ce dessein, il commença d’abord par une peinture de l’homme, où il n’oublia rien de tout ce qui le pouvait faire connaître et au-dedans et au-dehors de lui-même jusqu’aux plus secrets mouvements de son cœur. Il supposa ensuite un homme qui ayant toujours vécu dans une ignorance générale, et dans l’indifférence à l’égard de toutes choses, et surtout à l’égard de soi-même, vient enfin à se considérer dans ce tableau, et à examiner ce qu’il est. Il est surpris d’y découvrir une infinité de choses auxquelles il n’a jamais pensé, et il ne saurait remarquer sans étonnement et sans admiration tout ce que Monsieur Pascal lui fait sentir de sa grandeur et de sa bassesse, de ses avantages et de ses faiblesses, du peu de lumière qui lui reste, et des ténèbres qui l’environnent presque de toutes parts, et enfin de toutes les contrariétés étonnantes qui se trouvent dans sa nature. Il ne peut plus après cela demeurer dans l’indifférence, s’il a tant soit peu de raison ; et quelque insensible qu’il ait été jusqu’alors, il doit souhaiter, après avoir ainsi connu ce qu’il en est, de connaître aussi d’où il vient, et ce qu’il doit devenir (p. 1038).
Blaise Pascal interroge d’abord les grands Philosophes de toutes les sectes sur ce qu’ils ont dit sur le sujet de l’homme. Mais, devant tant de défauts, de faiblesses, de contradictions, de faussetés avancés par ces Philosophes, il n’est pas difficile de juger que ce n’est pas là où l’on doit s’en tenir.  
Il parcourt tout l’Univers et tous les âges, pour remarquer une infinité de Religions qui s’y rencontrent. Ces religions ne sont remplies que de vanités, de folies, d’erreurs, d’égarements, d’extravagances. On n’y trouve rien qui puisse satisfaire l’homme.
Enfin il lui fait jeter les yeux sur le peuple Juif, et il lui en fait observer les circonstances si extraordinaires, qu’il attire facilement son attention. Après lui avoir représenté tout ce que ce peuple a de singulier, il s’arrête particulièrement à lui faire remarquer un livre unique par lequel il se gouverne, et qui comprend tout ensemble son histoire, sa loi, et sa Religion. À peine a-t-il ouvert ce livre, qu’il y apprend que le monde est l’ouvrage d’un Dieu, et que c’est ce même Dieu qui a créé l’homme à son image, et qui l’a doué de tous les avantages du corps et de l’esprit qui convenaient à cet état. En regardant la peinture que l’on fait des hommes, il reconnaît que l’homme actuel est bien éloigné de posséder tous ces avantages qu’il a dû avoir lorsqu’il est sorti des mains de son auteur. En continuant la lecture du livre, il constate qu’après que l’homme eût été créé de Dieu dans l’état d’innocence et avec toutes sortes de perfections, la première action qu’il fit fût de serévolter contre son Créateur, et d’employer tous les avantages qu’il en avait reçus pour l’offenser (p. 1038-1039).
Monsieur Pascal lui fait alors comprendre que ce crime ayant été le plus grand de tous les crimes en toutes ses circonstances, il avait été puni non seulement dans ce premier homme, qui étant déchu par là de son état tomba tout d’un coup dans la misère, dans la faiblesse, dans l’erreur, et dans l’aveuglement ; mais encore dans tous les descendants à qui ce même homme a communiqué et communiquera la corruption dans toute la suite des temps (p. 1039).
Après avoir montré dans le livre les malheurs qui atteignent l’homme, Pascal fait voir que dans ce même livre on peut trouver ce qui console l’homme. Il y est dit que le remède est entre les mains de Dieu ; que c’est à lui que nous devons recourir pour avoir les forces qui nous manquent ; qu’il se laissera fléchir, et qu’il enverra même un libérateur aux hommes, qui satisfera pour eux, et qui réparera leur impuissance (p. 1039).
Blaise Pascal montre que la Religion du peuple Juif est une véritable Religion. Il lui en fait concevoir les marques les plus sensibles qu’il applique à celles que ce livre a enseignées ; et il lui fait faire une attention particulière sur ce qu’elle fait consister l’essence de son culte dans l’amour du Dieu qu’elle adore ; ce qui est un caractère tout singulier, et qui la distingue visiblement de toutes les autres Religions, dont la fausseté paraît par le défaut de cette marque essentielle (p. 1039-1040).
Il parle des « preuves » de la Religion du peuple Juif, qui est le fondement de la Religion Chrétienne. Il s’intéresse à Moïse ; dans le livre, les vérités à propos de Moïse sont particulièrement répandues. C’est ici que viennent les miracles rapportés dans le livre, qui sont indubitables.
De plus la loi de Moïse est figurative. Tout ce qui est arrivé aux Juifs est la figure des vérités accomplies à la venue du Messie. Le voile qui couvrait ces figures a été levé. Il est aisé d’en voir l’accomplissement et la consommation parfaite en faveur de ceux qui ont reçu Jésus-Christ (p. 1040).
Blaise Pascal entreprend ensuite de prouver la vérité de la Religion par les prophéties. Il le fait longuement.  
Il en vient ensuite au Nouveau Testament, dont il tire les preuves de la vérité même de l’Évangile. Il commence par Jésus-Christ, et apporte beaucoup de preuves tirées de sa personne même, de ses miracles, de sa doctrine, et des circonstances de sa vie.  
Il s’arrête ensuite sur les Apôtres. Il analyse longuement. Il en vient à la vérité de l’histoire Évangélique et à toutes les voies par lesquelles la Religion Chrétienne s’est entièrement établie (p. 1041). (A suivre)
+ Guy Harpigny,
Évêque de Tournai
(Source : Eglise de Tournai, avril 2024)
 


  

Un mot du Curé…


 
On le lit encore dans l’Évangile de ce dimanche qui fait suite juste après la rencontre entre Jésus ressuscité et les deux disciples sur le chemin d’Emmaüs : cette rencontre aura été un moment clé dans la compréhension du Mystère de Pâques. Mais pourquoi ? Finalement, que s’est-il passé sur ce chemin ? Que se passe-t-il aujourd’hui encore sur nos « chemins d’Emmaüs », nos chemins de vie ? Relisons…
« Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine), deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs… » Nous sommes donc le jour même de la Résurrection… Pour nous, ce jour est jour de fête… Alléluia !... Les deux disciples, eux, s’en retournaient chez eux, tout tristes, écrit St Luc… Tristes de ces événements qui se sont déroulés à Jérusalem, dans les palais de Caïphe et de Pilate, sur le chemin de Croix, sur le Golgotha… Oh ! Bien sûr, il y a bien des bruits qui courent, des rumeurs… Et que disent-ils, ces bruits qui courent plus vite que la raison ?... Que des femmes seraient allées au tombeau, qu’elles n’ont pas trouvé le corps, qu’elles auraient même été témoins d’une apparition… Eux, tout ce qu’il leur reste, ce sont leurs souvenirs… Souvenirs de gestes… souvenirs de paroles… Et leur tristesse : pourquoi lui avoir fait cela ?... Et leurs angoisses aussi : que va-t-il se passer maitenant ? Et leurs déceptions : tout ce qu’on espérait de lui, plus rien ?... On peut comprendre, non ?... On efface tout et on recommence comme « avant », quoi… Pourtant, plus rien ne peut être comme avant !... Mais cela, il fallait que Dieu lui-même le signifie… Alors il s’approche…
Parfois les hommes vont vers Jésus, souvent Jésus va vers les hommes… Comme ici : une fois encore, il fait le premier pas : « Tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux… » Il a toujours fait le premier pas… Mais ils ne le reconnaissent pas… Et pour cause, hantés qu’ils sont par cette image de la Croix, de la mort, ils ne pouvaient rien voir d’autre… Ils avaient pourtant déjà marché avec lui… Ils l’avaient suivi jusqu’à Jérusalem… C’était le grand chemin initiatique… Jésus les conduisait, pas après pas, signe après signe, parole après parole… vers la Révélation dernière, la Révélation plénière de l’Amour quand il ne trouve plus les mots pour se dire : la Croix et le Tombeau vide… Jésus les avait conduits jusque-là… Mais ici, sur cette route caillouteuse d’Emmaüs, la douleur et la tristesse leur fait tourner le dos à ce grand voyage d’initiation pascale… tourner le dos à Jérusalem… Il fallait donc recommencer… Il fallait reprendre la route… Il fallait à nouveau poser un pas après l’autre…  
Alors Jésus le Christ vient les rejoindre… par derrière… Oh ! quel respect de l’autre dans cette approche toute de discrétion… Certes, parfois Jésus s’était approché de face, directement : ainsi, quand il va trouver ceux qui vont devenir ses apôtres : « Simon, suis-moi ! » Clair, net, précis… frontal… Quelquefois, il se met juste sur le passage et il attend, comme lorsqu’il était assis sur la margelle du puits de Jacob et qu’il attendait la Samaritaine… Dans le cas des deux disciples d’Emmaüs, l’approche est autre encore… Le texte donne l’impression que Jésus ne les approche pas de face ; il ne s’avance pas à leur rencontre ; il ne les attend pas non plus ; les disciples ne le voient pas venir vers eux… Non, on dirait qu’il s’approche d’eux par derrière… Il marche d’abord derrière eux sans que les disciples ne remarquent son approche… Puis il accélère le pas… Il est de plus en plus près d’eux… Il est assez proche pour entendre au moins les sons de leur conversation… Enfin, il les rejoint et se met à leur côté… Il marche avec eux… Il entre dans leur histoire… Et aussitôt il entre aussi dans leur dialogue : De quoi discutiez-vous en marchant ?... Quelle pédagogie dans cette arrivée de Jésus ! Les deux disciples sont troublés, fermés sur eux-mêmes, perdus… Le face-à-face n’aurait rien donné… Il fallait prendre le temps de marcher avec… Marcher avec…
Alors Jésus marche avec eux, et quand on marche avec, on écoute… patiemment… c’est-à-dire avec souffrance (c’est le même mot…) Et Jésus marche… Et Jésus écoute… Il ne s’impose pas… il n’impose pas… Cela n’aurait servi de rien… Et quand les cœurs ont pu pleurer toutes leurs larmes, quand ils ont pu raconter cette histoire qui les brise et qui les empêche de le reconnaître, seulement à ce moment, Jésus prend la main… prend leurs mains, « et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait… » Il fallait s’éloigner de Jérusalem pour que les yeux s’ouvrent… Il fallait prendre du recul pour que les disciples soient capables de se détacher de la contemplation morbide de la Croix pour se tourner vers le Soleil de Pâques… Jésus les a écoutés, alors maintenant ils l’écoutent… seulement maintenant… C’est parce qu’il les a écoutés… patiemment… qu’ils peuvent maintenant l’écouter… Quelle leçon ici aussi… Il y a comme un « sens unique » à respecter… On l’oublie parfois…
Et les disciples écoutent tout au long du chemin… Ils écoutent un inconnu qui leur raconte ce que les Écritures disaient au sujet de Jésus… Un lien se crée… Une amitié prend naissance… Des cœurs s’ouvrent… Alors tout devient possible : « Reste avec nous !... » Des cœurs s’ouvrent et « il entra donc pour rester avec eux… » Pour rentrer, il faut que la porte s’ouvre… C’est pas compliqué tout de même… Il faut que la porte s’ouvre… Pas qu’elle soit forcée, non… Une amitié, un amour ne se crée jamais par effraction… « Reste avec nous… Il entra donc pour rester avec eux… »
L’essentiel est fait : il peut rester avec eux… Alors, tout va très vite… Rien d’extraordinaire… Des gestes simples, traditionnels, familiaux presque… Prendre le pain sur la table, dire la bénédiction, rompre le pain, partager le pain, donner le pain… « Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent… » et c’est tout !...
Mais ce qui est certain, c’est que c’est à ce moment-là seulement que, pour ces deux disciples, Pâques est devenu réalité de vie et d’espérance… On avait eu beau leur raconter ce qui s’était passé… Ce n’était pas suffisant… Il fallait que Dieu lui-même vienne… et que leur cœur accepte de s’ouvrir à sa venue… de le recevoir… Alors il pouvait disparaître de leurs regards… Pâques n’était plus seulement un souvenir de mort… Pâques était devenu aussi Vie… Jérusalem n’était plus seulement le Lieu du Crâne… Jérusalem était aussi un Tombeau vide… « À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem… » Ils pouvaient enfin rejoindre ce lieu vers lequel, depuis le début, Jésus voulait les conduire, comme St Luc nous le montre si bien dans son Évangile  
*
Qui d’entre nous ne s’est pas retrouvé un jour sur le chemin d’Emmaüs ?... S’interrogeant… exprimant ses déceptions… ses doutes… tenté peut-être aussi de faire demi-tour pour s’éloigner… pensant comme eux : « tout n’est-il pas fini ?... » Comme il est si souvent à regrimper, ce chemin d’Emmaüs… Comme il est si souvent à regravir, ce sentier étroit et abrupt qui conduit de la désespérance à la foi, de la mort à la vie… Et pourtant, c’est toujours sur cette route-là, la plus difficile, la plus décourageante, la plus douloureuse, que Jésus nous rejoint… par derrière pour ne pas nous heurter… et il nous prend là où nous sommes et comme nous sommes… Et il marche avec… Il nous parle aussi… A certains moments sans doute, il s’éloigne et il attend… il attend notre « Reste avec nous… » Et si nous ne sommes pas encore prêts, il revient… par derrière, et il recommence à marcher jusqu’au moment où… « Reste avec nous… » Alors, si nous sommes grand cœur ouvert, il nous sera donné de le reconnaître…  
Laissez-vous approcher par Jésus… Ne soyez pas surpris qu’il vous retrouve, même sur les sentiers les plus égarés de vos vies : c’est toujours là qu’il nous cherche, pas sur les autoroutes : celui qui est sur une autoroute n’a qu’à rouler tout droit, c’est facile… Non, Jésus vient nous chercher sur les sentiers escarpés où l’on tombe et se déchire les genoux sur les pierres acérées, où l’on transpire sous le soleil accablant… C’est là que l’on découvre qu’il est bien « Emmanuel », Dieu avec nous. Cela nous marquera pour la vie et nous pourrons alors réaliser son souhait : devenir témoin, car c’est cela qu’il nous demande aujourd’hui : « À vous d’en être les témoins… »
Bon Dimanche !
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine
 
+ Seigneur Jésus, tu as confié à ton Église de porter la Bonne Nouvelle… Ouvre l’esprit de ceux qui se rassemblent en ton Nom à l’intelligence des Écritures… Nous t’en prions…
+ Seigneur Jésus, ton amour est pour toutes les nations… Ouvre l’esprit de ceux qui se rassemblent en ton Nom pour qu’ils soient de vrais témoins de paix, de pardon et d’amour… Nous t’en prions…
+ Seigneur Jésus, regarde tous ceux qui sont déroutés par les difficultés… Ouvre l’esprit de tous ceux qui se rassemblent en ton Nom pour qu’ils reçoivent la lumière de ta Vie… Nous t’en prions…
+ Seigneur Jésus, tu appelles tous les hommes à être témoins de ta résurrection… Ouvre l’esprit de ceux qui se rassemblent en ton Nom pour qu’ils puissent incarner dans leur vie la foi qu’ils professent… Nous t’en prions…
 
CONTACTS

M. le Chanoine Patrick Willocq, curé
Responsable de l’Unité pastorale
Curé de tous les clochers de l’entité de Leuze
Tour Saint-Pierre 15
7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
0479/62.66.20

M. le Diacre Jean-Marie Bourgeois
Pastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaire
Grand-Rue 56
7900 Leuze-en-Hainaut
0470/100 340

M. le Diacre Michel Hublet
Mise à jour du site internet
Avenue de la Croix-Rouge 44
7900 Leuze-en-Hainaut

Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018


Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,
Curé - Adresse : voir plus haut
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Secrétariat décanal
Tour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00
En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen

Nous porterons dans notre prière ...

Baptêmes

- Le samedi 13 avril, à 14h30, en l’église de Grandmetz, Cléo Lefebvre, enfant de Lauryne Bruneel et Aurélien Lefebvre ; Mathéo Beukenne, enfant de Sheryl Lefebvre et Jordan Beukenne.
 
- Le dimanche 14 avril, à 10h00 en l’église de Vieux-Leuze, Zélie Braun, enfant de Fanny Delfosse et Cédric Braun.
 
- Le dimanche 14 avril, à 14h30, en l’église de Leuze, Victoria Callens, enfant de Sophie Dubuisson et Florent Callens ; Basile Englebert, enfant de Maureen Pirez et Guillaume Englebert.
 
- Le samedi 20 avril, à 14h30, en l’église de Thieulain, Elise Huque, enfant de Mathilde Roussel et Damien Huque
 
- Le samedi 20 avril, à 14h30, en l’église de Chapelle-à-Oie, Tanaë Vandeput, enfant de Héloïse Roos et Taylor Vandeput.
 
- Le dimanche 21 avril, à 10h00, en l’église de Pipaix, Léolia Droumart, enfant de Amandine Sarot et Damien Droumart.
 
- Le dimanche 21 avril, à 14h30, en l’église de Pipaix, Matia Dupire, enfant de Cindy Van Looveren et Louis Dupire.
 
- Le samedi 27 avril, à 14h30, en l’église de Leuze, Mathéo, Augustin et Gaspard Kovacs, enfants de Fannie Balleriaux et Louis Kovacs ; Maël Jadot, enfant de Marine Vercruysse et Julien Jadot.
 
- Le dimanche 28 avril, à 10h00, en l’église de Willaupuis, Sam Lefebvre, enfant de Aviva Lequeux et Anthony Lefebvre.
 

Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime !
 
 
Premières Communions
- Le samedi 13 avril, à 17h30, en l’église de Blicquy : Matthew Ghenne
 
- Le dimanche 14 avril, à 10h00, en l’église de Vieux-Leuze : Ysaline Braun, Jules Kottas, Izée
Marlier, Jade Plantenberg, Zoé Plantenberg, Estelle Vanhaecht, Ellie Veulemans, Liana Wigny De Waele
 
- Le dimanche 21 avril, à 10h00, en l’église de Pipaix : Aloïs Decneut, Arthur Delachapelle, Tybalt Droumart, Justine Grossemy, Jules Jacquot, Antoine Masquilier, Mia Monniez
 
- Le samedi 27 avril, à 17h30, en l’église de Grandmetz : Marion Decruyenaere, Charly Filipowski
 
- Le dimanche 28 avril, à 10h00, en l’église de Willaupuis : Judie Boite, Oscar Boite, Yliana Gillet, Téo Lefebvre, Célia Van Den Bogaerden, Gabriel Vasseur, Jules Vasseur
 
- Le dimanche 05 mai, à 10h00, en l’église de Leuze : Williame-Alix Babaka Yokono, Edenlise Bruneel, Sophia Carbone, Anna Coulon, Lina De Ruyver, Selina Dupont, Eléona Frederic, Gabriel Frederic, Martin Hellin, Rory Letellier, Alessandra Palmeri, Emile Simunek, Thomas Taffin, Martin Vandenhende, Juliette Wallez
 
 
Profession de Foi & Confirmation & Eucharistie qui achève l’Initiation chrétienne + Premières Communions
 
- Le dimanche 12 mai, à 10h00, en l’église de Leuze : Marius Baisipont, Elsa Boite, Emilie Busiau, Sasha Carbone, Benoît Decaluwe, Eliott Dewilde, Nana Dipita, Nolhan Dipita, Noémie Dubus, Lucien Kottas, Laurène Meurisse, Mila Mol, Océane Petit Chloé Scherpereel, Lexane Surquin.
 
Feront Première Communion durant la même célébration : Lucie Busiau, Basile De Wilde, Martin Scherpereel
 
- Le dimanche 19 mai, à 10h00, en l’église de Leuze : Guillaume Bourdon, Sarah Carlier, Capucine Chivoret, Flavie Cotton, Anabellya Dubois, Liam Ferre Vico, Théa Gerard, Mia Godfrin, Abel Lempire, Lucie Maes, Naélia Parent, Henri Renard, Adelin Vandriessche, Maëlys Van Parys, Hugo Verstraete
 
Feront Première Communion durant la même célébration : Elise Carlier, Jefferson Dubois, Augustin Maes, Margaux Verstraete
 
Mariages

- Le samedi 04 mai, à 10h00, en l’église de Leuze : David Meszaros et Rodika Frenc
 
- Le samedi 11 mai, à 13h00, en l’église de Leuze : Thomas Carlier et Margot Liagre

 
Que tous nos vœux de bonheur et notre prière accompagnent les nouveaux époux !
 
Anniversaire de Mariage Chantal et Gerald Bloch célèbreront leur 40ème anniversaire de Mariage le 21 avril à 14h30 en l’église de Leuze. Toutes nos félicitations au couple jubilaire !

 
Funérailles
 
- M. Claude Ansart demeurait à Les Ruets, Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe, Orne. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Leuze le 12 avril 2024.

- M. Lucien Rawart demeurait à Thieulain. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Thieulain le 13  avril 2024.

- M. Bernard Delecault demeurait à Willaupuis. La célébration des Funérailles aura lieu en l’église de Willaupuis le 15 avril 2024 à 11h00.

Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Evangile.
Dans notre Unité pastorale…


Après la Crèche de Noël réalisée dans le porche de l’église de Chapelle-à-Wattines, malheureusement toujours fermée, la dynamique Fabrique d’église vient de rénover la Chapelle des Conscrits, un élément patrimonial important dans notre Unité pastorale.
Sur la route qui relie Grandmetz et Chapelle-à-Wattines, une chapelle rappelle l’action de grâce d’un jeune homme que le tirage au sort épargna de l’enrôlement dans les armées napoléoniennes.
 
Cette chapelle comportait un magnifique calvaire. Suite aux dégradations faites à la porte de la chapelle, le Calvaire a été mis en sécurité dans l’église du village de Chapelle-à-Wattines. Espérons qu’il ne se détériore pas suite aux ennuis que connaît ce lieu de culte…
 
La chapelle restait solitaire et vide sur le bord de la route… et il faut bien le reconnaître, subissait les affres des temps et de la météo…  
La Fabrique d’église de Chapelle-à-Wattines a décidé de prendre les choses en mains : les abords ont été dégagés des mauvaises herbes, la chapelle a été nettoyée, reblanchie à l’intérieur… Une Croix portant Christ a été installée. Il se pourrait que bientôt, la Vierge Marie et l’apôtre Jean viennent compléter ce « Calvaire ».
Et belle surprise ce lundi : les ouvriers communaux sont venus réparer les marches qui donnent accès à la chapelle et c’est vraiment du beau travail !
Ce lieu d’histoire et de mémoire méritait de devenir à nouveau lieu de recueillement, de témoignage chrétien et de prière tel qu’il était jadis. Et aujourd’hui, cette chapelle pourrait peut-être nous inviter à prier pour la paix, cette paix dont notre monde a tant besoin…
 
Un grand bravo et un grand merci à la Fabrique d’église de Chapelle-à-Wattines pour ses initiatives au service de notre patrimoine local et de l’évangélisation de nos campagnes !
 
Un grand merci également à la Ville de Leuze et aux Ouvriers communaux pour le travail réalisé en un temps record !
 
Chanoine Patrick Willocq
 
Pour les familles… les jeunes... les enfants








Le Pape François a inauguré hier à Saint Jean Marie Vianney, dans le quartier de la Borghesiana à Rome, «l'école de prière» avec des enfants préparant leur première communion, à l'occasion de l'année de la prière en vue du Jubilé. Pendant une heure, enfants et parents ont échangé sur les thèmes de la vie et de la mort, de l'importance de prier et de toujours dire merci, même dans les «moments sombres» et également pour les petites choses de quotidien, telle que la nourriture.
«Wow, le Pape ! Mais non...». Le prêtre n'y avait pas fait la moindre allusion («Secret presque gardé!»), mais le petit groupe de journalistes et de caméras devant la paroisse Saint Jean-Marie Vianney dans le quartier de la Borghesiana, à la périphérie est de Rome, et toutes les personnes qui ont afflué en grand nombre des maisons, des bars et des magasins alentours, smartphones à la main, ont alerté les quelque 200 enfants rassemblés pour le catéchisme. Ce n'était pas non plus l'heure hebdomadaire habituelle, donc, quelque chose d'important était sur le point de se produire dans le théâtre de la paroisse. Il y a eu un sursaut quand, ce jeudi 11 avril vers 16 heures, la Fiat 500 L blanche avec la plaque d'immatriculation “SCV 1” est apparue sur la rampe d'accès à l'extérieur.

Le Pape François auprès de 200 enfants dans une école de Rome à l'occasion de l'année de prière
en préparation du Jubilé. © Vatican Media
La première des rencontres de l'École de prière
Le Pape François, après avoir salué le curé, Don Marco Gandolfo, et Mgr Rino Fisichella, pro-préfet du dicastère pour l'Évangélisation et organisateur de la rencontre, a fait un signe de la main aux enfants, et de là est parti ce qu'il aime lui-même appeler le «brouhaha» -le bon- des enfants qui, presque comme s'ils grimpaient les uns sur les autres, se sont jetés en avant pour serrer la main du Souverain pontife. Ils m'ont dit: «Faites attention, Monsieur le Pape, parce que les enfants font du bruit. C'est vrai?»
Avec des garçons et des filles d'écoles primaires et secondaires, qui se préparent à leur première communion, Jorge Mario Bergoglio a inauguré pendant près d'une heure «l'École de la prière», la première d'une longue série de rencontres qui marqueront l'Année de la prière lancée comme une préparation spirituelle à l'Année sainte 2025. Un nouveau cycle qui relie idéalement le prochain Jubilé au Jubilé de la Miséricorde de 2016 avec le cycle des "Vendredis de la Miséricorde" qui a vu le Pape, un vendredi par mois pendant un an, faire une visite surprise dans un lieu de la capitale pour saluer ceux qui vivent en marge ou dans des conditions difficiles.
Pour cette première d’une série de rencontres, le Pape a voulu commencer par les enfants. Ceux de St Jean-Marie de Vianney ne se sont pas laissés intimider par le catéchiste inhabituel qui est venu à la paroisse et ont posé leurs questions -désorientantes dans leur naïveté- sur la mort, l'affection pour la famille et les amis, les peines et les joies de la vie et l'importance de la prière. Les enfants se sont montrés enthousiastes et entreprenants, comme on pouvait déjà le voir au début de la rencontre, lorsque François les a salués posant sa main sur quelques visages. Ce n'est qu'à la fin qu'il s'est arrêté quelques secondes avec la petite Alice, 10 ans, au premier rang dans un fauteuil roulant, pour lui caresser la tête couverte d'un bandana.
Le Pape François salue la petite Alice. © Vatican Media
Dialogue d'une heure environ
«Je ne vais pas vous faire un discours car cela peut être ennuyeux, mais je vais répondre à vos questions», a commencé le Saint-Père. Et c'est ce qu'il fait pendant une cinquantaine de minutes, répétant en chœur les mots à retenir ( «Merci, excusez-moi, pardon»), invitant les plus timides à s'armer de courage («Venez ici, dites-le dans le micro») ou remerciant les enfants qui posent des questions élaborées («Tu es bon, tu es un philosophe»).
«Merci, excusez-moi, pardon»
En particulier, le Pape François a voulu rappeler aux enfants l'importance de «dire merci pour tout»: aux parents, aux amis, aux enseignants et aux catéchistes, mais surtout merci à Dieu. «Il est important de dire merci pour tout. Par exemple, si tu entres chez quelqu'un et que tu ne dis pas merci, ou que tu ne dis pas bonjour, est-ce que c'est bien? Le premier mot est donc "merci", le deuxième "excusez-moi", le troisième "pardon": "Est-ce qu'une personne qui ne dit jamais pardon est bonne? Il est difficile de s'excuser, parfois la honte et l'orgueil s'en mêlent. Mais il est important de s'excuser quand on glisse. Trois mots: merci, excusez-moi, pardon».
Le dialogue du Pape François avec les enfants. © Vatican Media
Prier même dans les moments sombres de la vie
Le thème de la prière a été au cœur des échanges. Selon le Pape, la prière ne doit jamais manquer, même dans les «moments sombres» de
la vie. «Quels sont-ils?». «Quand quelqu'un meurt, quand quelqu'un s'évanouit, quand on se dispute avec un ami», ont crié les enfants. L'une des questions les plus émouvantes a été posée par Alice: «Comment puis-je remercier le Seigneur dans la maladie?». «Même dans les moments sombres, nous devons remercier le Seigneur, car il nous donne la patience de supporter les difficultés. Disons ensemble: merci Seigneur de nous donner la force de supporter la douleur», a répondu le Souverain pontife.
«Mais priez-vous? Comment priez-vous? Que pouvez-vous dire au Seigneur?» a-t-il encore demandé. L'un des enfants s'est levé et a rappelé que lui et sa famille priaient toujours avant de manger. «Il a dit quelque chose d'important. Mais savez-vous qu'il y a beaucoup d'enfants qui n'ont rien à manger? Est-ce que je remercie le Seigneur de me donner à manger? Est-ce que je le remercie de m'avoir donné une famille?».
La dernière question portait sur la foi. «Vous êtes chrétiens», a demandé le Pape François, «vous avez la foi? Disons-le ensemble: "Merci Seigneur de m'avoir donné la foi"». D'autres petits ont demandé pourquoi il y a la mort et la solitude, tandis que Sofia, qui recevra sa première communion dans quelques jours, s'est dite bouleversée par les information sur les guerres. Là aussi une question: comment dire merci dans un moment aussi tragique? «Il faut dire merci toujours, à tout moment. Je vous donne un conseil», a conclu le Pape, «avant de vous endormir, pensez: de quoi puis-je remercier le Seigneur aujourd'hui? Rendez grâce».
Salvatore CERNUZIO pour Vatican News
( : Cathobel)






Dans notre Diocèse de Tournai…



Cette année la journée mondiale de prière pour les vocations aura lieu le dimanche 21 avril 2024. Le Service diocésain des Vocations vous propose de vous préparer à cette journée par une neuvaine de prière. Elle commencera le samedi 13 avril pour se terminer le dimanche 21 avril.  


 
 
Voici comment vivre chaque jour de la neuvaine : faire le signe de la croix, lire l’extrait biblique, faire un temps de silence, dire le Notre Père et enfin lire la prière de la neuvaine.


 
Vous pouvez également suivre cette neuvaine de prière sur la page Facebook : un appel à ne pas manquer.  N’hésitez pas à la partager sur vos pages Facebook.
 
la neuvaine 2024
 

( : Diocèse de Tournai)
 







Les Amis de la Cathédrale de Tournai asbl et la Fabrique d’église Cathédrale organisent ensemble la Nuit des Cathédrales dans la cathédrale Notre-Dame de Tournai.
 
 
La Nuit des Cathédrales s’inscrit dans un vaste programme européen auxquelles participent des cathédrales françaises, anglaises et allemandes. Elle se déroulera le samedi 11 mai 2024.
 
Cette initiative tente de montrer que la culture et la spiritualité appartiennent bel et bien aux sources de la vie commune dans une Europe qui s’unifie de plus en plus. Notre cathédrale, monument religieux, culturel et historique à la fois, symbolise cette présence dans la vie publique en y renfermant aussi bien le souvenir des générations passées que les espoirs des générations présentes.  
 
La cathédrale de Tournai est la seule cathédrale belge à organiser cette manifestation.
 
La cathédrale sera ouverte pour l’occasion de 18 heures à 23 heures. L’entrée est libre.
 
Un programme éclectique a été imaginé afin d’attirer tout type de public et notamment ceux qui n’ont pas pour habitude de se rendre dans la cathédrale : concert de la Maîtrise de la Cathédrale et concert d’orgue, plusieurs visites guidées, Trésor ouvert et gratuit, accès aux fouilles archéologiques, temps de prière, plusieurs ateliers de démonstration (enluminures, icônes, filage, …), une animation pour les enfants, sonnerie des cloches à l’ouverture à 18h et à la fermeture à 23h.
 
Le Trésor sera ouvert et gratuit pour l’occasion.
 
( : Diocèse de Tournai)
 




 
)
 
 

Dans l’Église de Belgique…




Prise de parole de Mgr Terlinden à la "bimah" (tribune),
devant l'Arche sainte et à côté du traditionnel chandelier à huit branches.
© Tommy Scholtes
Hier soir, la Grande Synagogue de Bruxelles a été le théâtre de moments fraternels. D'abord pour remercier le cardinal Jozef De Kesel pour ses années en tant que primat de l'Eglise catholique, puis pour accueillir le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Luc Terlinden. Et ce, en présence de tous les cultes reconnus.
La cérémonie d'hommage au cardinal De Kesel et à l'archevêque Terlinden s'est déroulée ce mercredi 3 avril 2024 dans la Grande Synagogue de Bruxelles. Cette belle initiative interreligieuse émane du Consistoire Central Israélite de Belgique et de la Communauté Israélite de Bruxelles.


On le voit sur les images, les représentants de l'église catholique ont tous deux revêtu une kippa. Dans la tradition juive, porter la kippa relève uniquement de la coutume, et non de l’obligation religieuse. Lorsqu'ils sont invités dans une synagogue, les invités non-juifs n'ont donc pas l'obligation de porter une Kippa mais cela représente une marque de respect.
Symboliquement, le port de la kippa est un signe d'humilité et de reconnaissance devant Dieu, au-dessus de nous. Elle est également "un signe d’identification et d’appartenance", comme nous l'explique le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui.
Le rabbin Albert Guigui a pris le temps de saluer tous les ministres du culte présents à la cérémonie. Parmi lesquels le Métropolite Athénagoras, archevêque de l'Eglise Orthodoxe en Belgique (voir photo ci-dessous).

Clément Laloyaux - Photos : Tommy Scholtes
( : Cathobel)

 
Lecture du soir… ou du matin…

LES BONNES FEUILLES DE L’AUTOBIOGRAPHIE DE FRANÇOIS (IV)

L’Art qui conduit à la Transcendance


* ARTS VISUELS :
LE RETABLE DU GRAND SAINT-ROMAIN – CATHÉDRALE DE ROUEN


* LIVRES
LA GRÂCE ET LA RENCONTRE, COLETTE NYS-MAZURE



* MUSIQUES & SPIRITUALITÉS
LE JEU DES PÈLERINS D’EMMAÜS











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