Une Parole … Une Prière
TEMPS ORDINAIRE – 27ÈME DIMANCHE LA CROIX GLORIEUSE
«…SI VOUS AVIEZ LA FOI… »

« En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur : «
Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi,
gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : ‘Déracine-toi
et va te planter dans la mer’, et il vous aurait obéi.
Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou
gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : ‘Viens vite prendre place à
table’ ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue
pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à
ton tour’ ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses
ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez exécuté
tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes de simples serviteurs :
nous n’avons fait que notre devoir’ »Évangile de Jésus Christ selon Luc 17, 5-10
Illustration : , Johannes VERMEER (1632-1675), L’Allégorie de la Foi, huile sur toile, 114,3x88,9cm, Metropolitan Museum of Art, New York, USA

Méditation du Pape Léon XIV
ANGELUS
Rome - Dimanche 28 septembre 2025

Chers frères et sœurs !
J’adresse de tout cœur mon salut à vous tous qui avez pris part à cette célébration jubilaire consacrée aux catéchistes, en particulier à ceux qui ont été institués aujourd’hui pour ce ministère. Et avec vous, je désire adresser mes meilleurs vœux de bon service aux catéchistes de toute l’Église répandue dans le monde ! Merci pour votre service à l’Église ! Prions pour eux, spécialement pour ceux qui travaillent dans des conditions de grande difficulté. Que Dieu vous bénisse tous !
Je salue les pèlerins du diocèse de Vicence avec leur évêque et les autres groupes de fidèles venus de différents pays.
Ces jours-ci, un typhon d’une force exceptionnelle s’est abattu sur plusieurs territoires asiatiques, notamment les Philippines, l’île de Taiwan, la ville de Hong Kong, la région du Guangdong, le Vietnam. Je suis proche des populations touchées, en particulier les plus pauvres, et je prie pour les victimes, les disparus, les nombreuses familles déplacées, les très nombreuses personnes qui ont subi des dégâts, ainsi que pour les secouristes et les autorités civiles. J’invite chacun à la confiance en Dieu et à la solidarité. Que le Seigneur donne force et courage pour triompher de toute adversité.
J’ai la joie d’annoncer que le 1er novembre prochain, dans le cadre du Jubilé du Monde Éducatif, je conférerai le titre de Docteur de l’Église à saint John Henry Newman, qui a contribué de manière décisive au renouveau de la théologie et à la compréhension de la doctrine chrétienne dans son développement.
Et maintenant, nous nous en remettons à l’intercession de la Vierge Marie. Elle qui a été la mère et la première disciple de Jésus, qu’elle soutienne aujourd’hui l’engagement de l’Église dans l’annonce de la foi.
Parole de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…

Anniversaire du Concile

œcuménique de Nicée
(325) (VIIIa) Depuis la fin de la célébration du concile de Nicée en
325, plusieurs évêques et théologiens cherchent à exposer les décisions
conciliaires. En même temps, des partisans d’Arius et d’autres restent opposés à
la doctrine de Nicée. Les empereurs ne partagent pas nécessairement la position
de Nicée. Cela explique que des évêques partisans de la doctrine de Nicée
soient condamnés et envoyés par les empereurs en exil. Nous nous souvenons de
l’itinéraire d’Athanase d’Alexandrie.
Nous avons commencé à entrer dans la pensée théologique
des grands théologiens de Cappadoce. Basile de Césarée, dit le Grand, a bien démontré
la justesse de la doctrine de Nicée à propos de Dieu en s’appuyant sur la
doxologie de la prière eucharistique « Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu
le Père tout-puissant dans l’unité du Saint-Esprit » et sur la « formule » du
baptême : « Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».
Dans cet éditorial, nous suivons le parcours des deux
autres Cappadociens, Grégoire de Nysse et Grégoire de Nazianze. Avec eux, nous
entrerons dans le concile œ cuménique de Constantinople de 381. Grégoire de
Nysse (335 ? – 394 ?)
Grégoire de Nysse est un frère cadet de Basile de Césarée.
Il est né dans une famille de tradition chrétienne vers 335 à Néocésarée
(Niksar, en Turquie). Basile était né vers 329/330. Macrine, la sœ ur aînée, a
profondément influencé toute la fratrie des neuf frères et sœ urs. Comme pour
Grégoire le Thaumaturge (213-270), l’apôtre de Néocésarée dans le Pont (près de
la Mer Noire), Grégoire considère Origène (185-254) comme un penseur chrétien
très important. Le père de la famille, Basile l’Ancien, est le rhéteur de Néocésarée.
Nous connaissons deux autres frères : Naucrace, ascète
mort accidentellement ; et Pierre (340-391), futur évêque de Sébaste en Petite
Arménie (Sivas, en Turquie).
Formation
Après la mort de Basile l’Ancien, la famille, à
l’exception de Grégoire, se retire dans une des propriétés familiales pour y
mener une vie ascétique. Grégoire est passionné par la rhétorique et les
savoirs du temps, dont la médecine. Contrairement à Basile, il ne va pas à Athènes,
Constantinople ou ailleurs pour parfaire ses connaissances. Grégoire se marie
et exerce le métier de rhéteur, mais sans rompre avec sa famille dont il
continue de fréquenter les retraites monastiques.
Évêque de Nysse
En septembre 370, Basile est élu évêque de Césarée en
Cappadoce (Kayseri, en Turquie). L’élection a rencontré de vives oppositions liées
aux controverses sur la consubstantialité du Fils (la doctrine de Nicée) et liées
aussi aux rivalités sociales et personnelles. Nous le savons, Basile cherche à
asseoir son autorité en multipliant des évêques suffragants. Il fait élire son
ami Grégoire de Nazianze évêque de Sasimes (Sason, en Turquie) et son frère Grégoire
évêque de Nysse. Nous sommes en 371 ou 372.
Exil
En 375, un synode d’évêques homéens, qui professent que
le Fils est semblable au Père, sans lui être consubstantiel, dépose l’évêque de
Nysse pour élection irrégulière et malversations financières. Grégoire part en
exil ; il y reste jusqu’à la mort de l’empereur arianisant Valens (364-378).
Son retour à Nysse est triomphal Il est accueilli par beaucoup de monde, dont
le chœur des vierges, tenant en mains des torches de cire allumées.
Évêque
En septembre 378, Basile le Grand meurt. Grégoire en est
fort affecté. Il l’admirait beaucoup. Il décide de poursuivre la tâche de son
frère. Comme évêque, il agit et écrit en fonction des défis pastoraux. Un tiers
de son œ uvre écrite est consacrée à l’arianisme radical d’Aèce d’Antioche (300
? – 367) et d’Eunome de Cyzique (335-394). Grégoire défend la consubstantialité
du Fils et de l’Esprit Saint avec le Père. À la suite d’Athanase (295/299-373)
et de Basile, il affirme avec force que la doctrine nicéenne est
l’explicitation théologique fidèle du sacrement du baptême. La foi trinitaire
orthodoxe « un seul Dieu en trois Personnes ou Hypostases » reflète fidèlement
la pratique liturgique « au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».
(À suivre)
+ Guy Harpigny,
Evêque de Tournai
Source : Église de Tournai, octobre 2025)

Un mot du Curé…

LA SAINT-DENIS À THIEULAIN
&
LA SAINT-BADILON À LEUZE
Comme chaque année, le 09 octobre voit avec bonheur
arriver à Thieulain le traditionnel pèlerinage auprès de St-Denis, saint patron
de l’église locale.
Mais qui était Saint-Denis ?
Le Patron de Paris et de la Seine-St Denis fut le premier
évêque de la capitale de la France. Il meurt martyr vers 250 ou 270 et est
enseveli là
où s'élève la basilique de Saint Denis. C'est tout ce qu'on sait de
lui avant le IXe siècle. Le récit parle également de ses deux compagnons Eleuthère
et Rustique, ainsi que du portement de tête du saint après sa décapitation,
depuis Montmartre jusqu'à St Denis.

Les faits sont les suivants : le nom de saint Denis
apparaît vers 520 dans la « Vie de Sainte Geneviève » qui témoigne de la
dévotion de la sainte envers l'évêque martyr, son père dans la foi. Elle obtint
du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au « vicus
Catulliacus » situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l'actuelle basilique Saint Denys, rue Catullienne. 

Elle se rendait également et souvent dans
une église de la Cité dont il était le titulaire.
Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hieronymien mentionne
la déposition de saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre et saint Venance
Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux.
Dans les mêmes années, l'historien Grégoire de Tours
raconte que vers 250, le pape avait envoyé Denis en Gaule avec six autres évêques
pour y porter l'Évangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à
être
mis à mort. On pense en effet qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce
(250) ou de Valérien (258). Près de la basilique où reposait le premier évêque
de Paris, une abbaye fut fondée au VIIe siècle et elle devint prestigieuse grâce
aux largesses royales et ce, depuis le roi Dagobert.

Elle contribua au rayonnement de son saint patron en le
dotant d'une merveilleuse légende. A partir de 835, Hilduin, abbé du monastère,
se mit en effet à propager en Occident un récit selon lequel Denis de Paris ne ferait qu'un même personnage avec Denys l'Aréopagite,
converti par saint Paul. Ce Denys l'Aréopagite serait lui-même l'auteur des célèbres
ouvrages de théologie attribués à Denys le Mystique. L'obscur et courageux
fondateur de l'Église de Paris devenait, ainsi et pour des siècles, un grand de
la sainteté. (Source : Nominis) 

Denis, un saint céphalophore ? Depuis le Moyen Âge, les
artistes s’efforcent de représenter les saints personnages de manière à ce
qu’ils soient reconnus par le public. Il convient donc que chaque saint soit
doté d’un ou de plusieurs attributs qui permettent de le distinguer des autres.
On reconnaît par exemple saint Pierre à ses clés, saint Jérôme à son lion,
saint Antoine à son cochon ; quant à saint Denis, on le reconnaît parce qu’il
est habillé en évêque, mais surtout
parce qu’il est un saint “céphalophore”,un
saint qui porte sa tête dans ses bras.

Une céphalophorie, du grec κεφαλή (tête) et φορός
(exprime l’idée de porter), est un épisode de l'histoire d'un personnage, généralement
un saint décapité, où celui-ci se relève et prend sa tête entre les mains avant
de se mettre en marche. Le personnage lui-même est appelé « céphalophore ».
Denis n’est pourtant pas le plus célèbre saint décapité
de l’histoire. On connaît mieux saint Jean-Baptiste, dont la tête coupée fut
apportée sur un plateau à Salomé, belle-fille du roi Hérode. Mais Jean-Baptiste
n’a jamais porté lui-même sa tête, contrairement à Denis. La céphalophorie est
donc devenue l’attribut, par excellence, de saint Denis de Paris.
Pourquoi porter sa tête ? Les premiers textes conservés
relatifs à saint Denis ne parlent pas de céphalophorie. Le thème n’apparaît
pour la première fois que dans la deuxième version de la Passion, écrite avant
la fin du VIIe siècle. L’auteur montre alors Denis, à peine décapité,
se lever, prendre sa tête dans ses bras et parcourir à pied toute la distance
qui le sépare du lieu où il souhaite se faire enterrer. Si cette histoire étonnante
est présentée comme un miracle, elle répond cependant à un but précis :
l’auteur veut démontrer que Denis a choisi lui-même le lieu de sa tombe, dans
la (future) basilique de Saint-Denis, et qu’il n’est pas question de déplacer
son corps. Au-delà de son caractère fabuleux, l’histoire du Denis céphalophore
permet ainsi aux moines de Saint-Denis d’affirmer avec force qu’ils sont les
gardiens légitimes de la
dépouille de Denis puisque le saint l’a voulu ainsi.
(Source : Basilique
cathédrale St-Denis)
A Thieulain cette année

Quelques dictons liés à cette fête…
« À la
Saint-Denis,
le
laboureur se réjouit »
« À la
Saint-Denis,
ramasse
les fruits »
« À la
Saint-Denis,
bonne
sèmerie »
« À la
Saint-Denis,
bécasses
en tout pays »
« Beau
temps à la Saint-Denis,
hiver
pourri »
« Beau
temps à la Saint-Denis,
l'hiver
sera bientôt fini »
« Le
laboureur se réjouit s'il pleut à la
Saint-Denis,
car tout l'hiver sera pluie »
« S'il
pleut à la Saint-Denis,
la
rivière sort neuf fois de son lit »
« S'il
pleut à la Saint-Denis,
l'hiver
sera humide et sans glace »
« Le
jour de la Saint-Denis,
le vent se marie à minuit »
« À la
Saint-Denis,
l'hiver
fait son nid »
« Ai
lai Saint-Denis
l'hivré
court par les chemis ».
«
Regarde bien avant et après la Saint-Denis les jours.
Si tu
vois qu'il gèle blanc,
les
vieux assurent que toujours le semblable
temps tu revois pendant un, deux ou trois mois »
LA «
SAINT-BADILON » À LEUZE


Un témoignage plus ancien encore sont les « Gestes des
évêques de Cambrai » (datant de 1041-1043) d’un auteur anonyme (peut-être
Baudri, évêque de Noyon-Tournai entre 1099 et 1112, mais cette identification
reste contestée) ; l’auteur cite la collégiale de Leuze fondée par saint Amand
sous le patronage des saints apôtres Pierre et Paul : « Est dives abbatia,
ubi vir Dei, venerabilis Baidilo requiescit, qui corpus sanctae Mariae
Madga-lenae de Hierusalem in Burgundiam in loco Vercelliaco attulisse fertur
» (Traduction : « Leuze est une riche abbaye, dans laquelle repose le
saint homme de Dieu Badilon. C’est lui, dit-on, qui a amené de Jérusalem au
lieu appelé Vézelay en Bourgogne le corps de sainte Marie Madeleine » -
Gest. Ep. Camer., 1, II – Le texte est littéralement reproduit dans le Chronicon
S. Andree castri Cameracesii, n° 10, datant de 1133).
C’est sur base de ces documents que St Badilon est
aujourd’hui reconnu comme premier abbé de Leuze en Hainaut (IXe siècle).
C’est
pourquoi on trouve dans la Collégiale St-Pierre une châsse contenant les
reliques de St Badilon.
Ainsi qu’une statue le représentant (attention : cette
statue d’un auteur inconnu est datée de 1701-1766, donc bien après le décès de
notre Badilon !)
La Messe de ce dimanche 05 octobre (proche du 08) sera célébrée
en l’honneur de ce saint de « chez nous ».
Bon dimanche !
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine

+ Pour les évêques et les prêtres qui ont reçu l’Esprit
Saint par l’imposition des mains pour devenir signes du Christ Pasteur et
annoncer l’Évangile dans la prédication de la Parole de Dieu et la célébration
des Sacrements… Qu’ils restent fidèles au don de Dieu…
+ Pour les diacres qui ont reçu l’Esprit Saint par
l’imposition des mains pour devenir signes du Christ Serviteur et annoncer l’Évangile
dans le service du plus petit et l’accueil de tous… Qu’ils restent fidèles au
don de Dieu…
+ Pour les enfants, les jeunes et les adultes qui reçoivent
l’Esprit Saint dans les sacrements du Baptême et de la Confirmation… Qu’ils découvrent
la joie d’une vie dans la foi…
+ Pour les membres de notre communauté rassemblée et pour
nos frères absents… Qu’ils grandissent dans la foi reçue au Baptême et nourrie
de l’Eucharistie en vivant l’amour fraternel et le partage…
CONTACTS
M. le Chanoine Patrick Willocq, curéResponsable de l’Unité pastoraleCuré de tous les clochers de l’entité de LeuzeTour Saint-Pierre 157900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.030479/62.66.20M. le Diacre Jean-Marie BourgeoisPastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaireGrand-Rue 567900 Leuze-en-Hainaut0470/100 340M. le Diacre Michel HubletMise à jour du site internetAvenue de la Croix-Rouge 447900 Leuze-en-HainautRèglement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,Curé - Adresse : voir plus hautDélégué à la protection des données :Secrétaire général de la Conférence épiscopale belge -Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -Mail : ce.belgica@interdio.beAutorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -Secrétariat décanalTour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut069/77.79.03Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen
Nous porterons dans notre prière ...
Baptêmes
- Le dimanche 12 octobre, à 14h30, en l’église de Pipaix, Léa Kint, enfant de Léa Vanderbiest et Michaël Kint
- Le samedi 18 octobre, à 14h30, en l’église de Thieulain, Lévi Vandermeersch, enfant de Manouchka Lefebvre et Dylan Vandermeersch
- Le dimanche 26 octobre, à 10h00, en l’église de Leuze, Armand Renard, enfant de Aude Scohiez et Albert Renard
- Le dimanche 26 octobre, à 14h30, en l’église de Leuze, Mila Fievez, enfant de Camille Delestrait et Rémy Fiévez
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime comme ses propres enfants.
Mariages
- Le samedi 18 octobre, à 14h00, en l’église de Leuze : Lori Van Daele et Thibaud Degand
- Le samedi 15 novembre, à 14h00, en l’église de Pipaix : Virginie Joppart et Maxime Degouys
Que tous nos vœux de bonheur et notre prière accompagnent les nouveaux époux !
Funérailles
- Mme Thérèse Sénéchal demeurait à Mourcourt. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Thieulain le mercredi 01 octobre 2025.
Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Évangile.
Dans notre Unité pastorale…



Le missel des dimanches 2026 est disponible
Comme chaque année, vous pouvez vous procurer le missel des dimanches publié aux éditions du Cerf. Le prix de vente public est de 9,90 €. Si vous le souhaitez, vous pouvez me les commander (au plus tard pour le 30 septembre), je ferai une commande groupée. Vous pouvez aussi commander directement à siloe@evechetournai.be ou téléphoner au +32 69 64 62 51.
Abbé Patrick Willocq
Pour les familles… les jeunes... les enfants …





Dans notre Diocèse de Tournai…


C’est un beau projet mené par et pour les fidèles
ukrainiens de l’UP de Mons qui a connu un aboutissement à la fois festif et recueilli
: dans la petite chapelle Notre-Dame de Grâce, l’autel a été consacré et
l’iconostase bénie selon le rite byzantin.
La chapelle Notre-Dame de Grâce semble un peu perdue, non
loin de la gare de Mons, le long du boulevard Charles-Quint. Coincé juste à côté
d’un complexe hôtelier qui le domine de toute sa hauteur, le petit édifice a
pendant longtemps été fréquenté uniquement par les passants et fidèles à la
recherche d’un moment de calme et de recueillement. Mais depuis maintenant près
de deux ans, l’unité pastorale de Mons l’a mis à la disposition de la communauté
ukrainienne locale, qui s’y rassemble ainsi presque tous les dimanches à 10h
pour participer à une célébration catholique de rite byzantin.
Sous l’impulsion du Père Oleh Spodar –prêtre ukrainien de
notre diocèse et aumônier des communautés de Mons-Borinage, du Centre et de
Charleroi–, grâce aux paroissiens, à des mécènes et donateurs, grâce aussi au
soutien du doyen André Minet et de la paroisse Sainte-Waudru toute proche, un
autel et une iconostase réalisés par une entreprise en Ukraine ont pu être
installés dans la chapelle. Et le samedi 27 septembre 2025, c’est Mgr Hlib
Lonchyna lui-même, administrateur apostolique de l’Éparchie de Saint Volodymyr
le Grand de Paris, qui est venu procéder à la consécration et à la bénédiction
de ces deux éléments essentiels.

L’autel au centre de toutes les attentions
Des prêtres ukrainiens de Liège, de Bruxelles ou encore
d’Arlon, le vicaire général Olivier Fröhlich, le vicaire épiscopal Daniel
Procureur, les abbés André Minet et Étienne Mayence entouraient Mgr Harpigny et
Mgr Lonchyna pour cette célébration un peu inhabituelle. La chapelle était
d’ailleurs comble pour l’occasion, accueillant bien entendu de nombreux membres
de la petite communauté mais aussi des « sympathisants » de l’unité pastorale
montoise.
Pour celles et ceux qui ne sont pas familiers du rite
byzantin, proche de la liturgie orthodoxe, le dépaysement est total. Les voix
s’entremêlent en chœur, les magnifiques parures des célébrants sont décorées
avec finesse, la beauté est partout.

Les prêtres se trouvent derrière l’iconostase, cette
cloison de bois sculpté, munie de portes et ornée d’icônes, qui sépare la nef
du sanctuaire. Après quelques instants, les portes centrales s’ouvrent et
l’assemblée peut alors assister au rituel de consécration de l’autel. D’abord
lavé avec de l’eau et du savon, celui-ci est ensuite aspergé et frotté avec du
vin rouge, puis de l’eau de rose, et enfin du Saint chrême. Entre chaque étape,
il est vigoureusement essuyé, pendant que psaumes et prières sont récités. Avec
un pinceau, l’évêque ukrainien et Mgr Harpigny ont ensuite marqué de Saint chrême
plusieurs points de l’autel.

L’iconostase, véritable catéchèse

«L’Homme
a besoin de symboles qui lui rappellent le Seigneur. Notre but dans la vie
n’est pas de rester sur la terre mais de rester avec Dieu pour l’éternité.
L’iconostase nous unit avec cette réalité spirituelle.» Mgr Hlib Lonchyna a
ainsi longuement expliqué le rôle et la place de l’iconostase qui emplit désormais
la chapelle Notre-Dame de Grâce. Décrivant les différentes icônes garnissant la
très belle cloison, l’évêque venu de Paris souligne l’importance de la figure
de Marie dans l’iconographie byzantine. «Les portes centrales de
l’iconostase, les portes royales, commémorent l’Annonciation, car c’est le
‘fiat’ de Marie qui nous conduit au Salut. (…) L’ensemble de l’iconostase est
une catéchèse qui a pour but de nous aider à comprendre le mystère de Dieu, qui
veut partager sa vie et son amour avec nous.»

Cette célébration a aussi été l’occasion de formuler de
nombreux remerciements. À Mgr Harpigny, qui dès le début du conflit a eu à cœ
ur de régulièrement évoquer l’Ukraine dans ses prises de parole et ses prières.
Au doyen André Minet, à la fabrique d’église Sainte-Waudru et à son ancien président,
Pierre Dufour, pour leurs conseils et leur soutien. Aux donateurs qui ont
permis à l’autel et à l’iconostase de trouver leur place au sein de la
communauté ukrainienne de Mons. À la chorale africaine venue de Frameries pour
un chant final à Marie en kinyarwanda.

Le Père Oleg Spodar, porteur enthousiaste
du projet, ne pouvait sans doute rêver mieux pour fêter ses 50 ans!
Agnès
MICHEL

« Migrants, missionnaires d’espérance »
Tel est le thème choisi par le Pape François pour la 111 JMMR (Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié), qu’il a voulu faire coïncider avec le Jubilé des migrants et du monde missionnaire, c’est ainsi qu’elle n’est pas célébrée à la fin du mois de septembre mais bien le 04-05 octobre.
Son successeur, le Pape Léon, dans son message dédié à cette journée, nous invite à une réflexion sur le lien entre « espérance, migration et mission ». Le monde d’aujourd’hui est marqué par les guerres, les violences, le non-respect de l’environnement, le dérèglement climatique, etc. Toutes ses situations provoquent les déplacements des populations.
Le Pape Léon souligne alors l'espérance des migrants et réfugiés face à toutes sortes de difficultés et rappelle leur rôle comme porteurs d'espérance et de foi dans les communautés d'accueil.
Dans son message, le pape Léon XIV explique que ce sont souvent les migrants, les réfugiés et des personnes déplacées qui sont des témoins privilégiés de l’espérance vécue au quotidien, à travers leur confiance en Dieu et leur endurance face à l’adversité, dans la perspective d’un avenir où ils entrevoient l’approche du bonheur, du développement humain intégral.
La présence des migrants et des réfugiés doit donc être reconnue et appréciée, “comme une véritable bénédiction divine, une occasion de s’ouvrir à la grâce de Dieu qui donne une nouvelle énergie et une nouvelle espérance à son Église”.
N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. (He 13, 2)”
Nathalie Vast, Animatrice en Pastorale Service Pastoral des Migrations








Dans l’Église de Belgique…

Historique: le média de service public a décidé de ne
plus soutenir les émissions concédées. Celles-ci permettent à quinze
associations représentatives de faire vivre le débat démocratique sur ses
antennes.
Nous sommes fin juin, et ça commence à sentir (bon) les
vacances… Quand arrive ce recommandé. Il est signé par Jean-Paul Philippot,
l’administrateur-délégué de la RTBF. "Depuis de nombreuses années, la
RTBF garantit, dans le cadre de sa mission de service public, un espace
d’expression aux associations représentatives reconnues", écrit-il.
"A ce titre, votre association bénéficie non seulement d’une diffusion de
vos émissions ‘En Quête de Sens’ (…) mais également d’un appui financier (…)
ainsi que de la mise à disposition gratuite de moyens techniques (…)."
On craint le pire… "Ce dispositif va évoluer". La sentence? Dès
le 1er janvier 2026, la RTBF ne soutiendra plus CathoBel pour la production de
ses émissions.
Un report de six mois
Les téléphones chauffent, les e-mails fusent. Car
CathoBel n’est pas la seule concernée, bien sûr. Rapidement, la concertation
s’organise entre les cultes, la laïcité, les organisations syndicales et
patronale. La riposte aussi.
Certes, tout le monde sait parfaitement que la RTBF est
soumise à un dur régime budgétaire – c’est la crise… En même temps, chacun est
choqué par la radicalité de la mesure, la brutalité de la lettre. En août, huit
associations signent une réponse commune. Elles se montrent constructives et
respectueuses: "C’est avec beaucoup de reconnaissance que nous
collaborons avec vos services". Mais elles ne sont pas naïves: "Devons-nous
voir, derrière cette décision, une volonté d’affaiblir, voire de faire disparaître
à terme, les émissions dites ‘concédées’?" Les cosignataires demandent
à pouvoir réfléchir à des alternatives. Et plaident, à tout le moins, pour un
report de six mois.
Il faut dire que les enjeux ne sont pas minces. Par sa présence
hebdomadaire sur les chaînes du service public, CathoBel touche chaque semaine
plusieurs dizaines de milliers de personnes. Des personnes qui, bien souvent,
tombent sur ces programmes un peu par hasard – parce qu’elles sont sur la route
ou qu’elles viennent d’allumer leur télé. Des personnes qui, parfois, sont très
éloignées de l’Eglise et de l’Evangile. Mais qui peuvent être touchées par un témoignage,
un message d’espérance, une parole de Vie…
"Stupéfaits"
Fin août, la réponse de la RTBF se révèle décevante. Si
l’administrateur-délégué affirme son attachement aux émissions concédées ("Cette
collaboration de longue date constitue une richesse [et contribue à] nourrir le
débat démocratique"), il ne se montre nullement ouvert aux demandes
des associations.
Le 23 septembre, une réunion se tient au boulevard
Reyers. C’est un désastre. Le principal responsable des émissions concédées
brille par son absence. Au détour d’une question, l’assemblée apprend que dès
l’an prochain, les émissions de 10 minutes – qui représentent la moitié des émissions
télévisées de CathoBel! – seront reléguées sur Auvio. "Nous sommes stupéfaits",
lâche l’un. Plus tard, un responsable de la chaîne indique qu’il ne peut
garantir le maintien des horaires de diffusion pour les émissions restantes.
Enfin, la RTBF reste prête à mettre des studios à disposition des associations…
mais contre rétribution. Les tarifs sont dévoilés. "Impayables",
"indécents"…
L’on se quitte. L’on sait qu’on se reverra. L’on sait
aussi que le combat se poursuit… L’enjeu? De manière constructive, montrer
qu’on a tous intérêt à trouver des solutions réalistes. Raisonnables. Finançables…
Pas seulement pour nos associations. Mais parce que celles-ci sont au service
du dialogue et de la vitalité de notre espace public. Et que, dans ce monde
polarisé, ce sont là des biens communs particulièrement précieux.
Vincent
DELCORPS
