Aller au contenu

Paroisse de Leuze-en-Hainaut

Sauter le menu
UNITE PASTORALE DE LEUZE-EN-HAINAUT
Unité pastorale refondée
Sauter le menu
Une Parole … Une Prière

TEMPS ORDINAIRE – 27ÈME DIMANCHE LA CROIX GLORIEUSE
«…SI VOUS AVIEZ LA FOI… »


« En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous aurait obéi.
Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : ‘Viens vite prendre place à table’ ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : ‘Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour’ ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir’ »
Évangile de Jésus Christ selon Luc 17,  5-10
Illustration : , Johannes VERMEER (1632-1675), L’Allégorie de la Foi, huile sur toile, 114,3x88,9cm, Metropolitan Museum of Art, New York, USA

 
Méditation du Pape Léon XIV

ANGELUS
Rome - Dimanche 28 septembre 2025

Chers frères et sœurs !
J’adresse de tout cœur mon salut à vous tous qui avez pris part à cette célébration jubilaire consacrée aux catéchistes, en particulier à ceux qui ont été institués aujourd’hui pour ce ministère. Et avec vous, je désire adresser mes meilleurs vœux de bon service aux catéchistes de toute l’Église répandue dans le monde ! Merci pour votre service à l’Église ! Prions pour eux, spécialement pour ceux qui travaillent dans des conditions de grande difficulté. Que Dieu vous bénisse tous !
Je salue les pèlerins du diocèse de Vicence avec leur évêque et les autres groupes de fidèles venus de différents pays.
Ces jours-ci, un typhon d’une force exceptionnelle s’est abattu sur plusieurs territoires asiatiques, notamment les Philippines, l’île de Taiwan, la ville de Hong Kong, la région du Guangdong, le Vietnam. Je suis proche des populations touchées, en particulier les plus pauvres, et je prie pour les victimes, les disparus, les nombreuses familles déplacées, les très nombreuses personnes qui ont subi des dégâts, ainsi que pour les secouristes et les autorités civiles. J’invite chacun à la confiance en Dieu et à la solidarité. Que le Seigneur donne force et courage pour triompher de toute adversité.
J’ai la joie d’annoncer que le 1er novembre prochain, dans le cadre du Jubilé du Monde Éducatif, je conférerai le titre de Docteur de l’Église à saint John Henry Newman, qui a contribué de manière décisive au renouveau de la théologie et à la compréhension de la doctrine chrétienne dans son développement.
Et maintenant, nous nous en remettons à l’intercession de la Vierge Marie. Elle qui a été la mère et la première disciple de Jésus, qu’elle soutienne aujourd’hui l’engagement de l’Église dans l’annonce de la foi.

( :Le Saint-Siège)
Copyright © Dicastère pour la Communication - Libreria Editrice Vaticana

Parole de notre Évêque, Mgr Guy Harpigny…

Anniversaire du Concile
œcuménique de Nicée
(325) (VIIIa)

Depuis la fin de la célébration du concile de Nicée en 325, plusieurs évêques et théologiens cherchent à exposer les décisions conciliaires. En même temps, des partisans d’Arius et d’autres restent opposés à la doctrine de Nicée. Les empereurs ne partagent pas nécessairement la position de Nicée. Cela explique que des évêques partisans de la doctrine de Nicée soient condamnés et envoyés par les empereurs en exil. Nous nous souvenons de l’itinéraire d’Athanase d’Alexandrie.  
Nous avons commencé à entrer dans la pensée théologique des grands théologiens de Cappadoce. Basile de Césarée, dit le Grand, a bien démontré la justesse de la doctrine de Nicée à propos de Dieu en s’appuyant sur la doxologie de la prière eucharistique « Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant dans l’unité du Saint-Esprit » et sur la « formule » du baptême : « Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».  
Dans cet éditorial, nous suivons le parcours des deux autres Cappadociens, Grégoire de Nysse et Grégoire de Nazianze. Avec eux, nous entrerons dans le concile œ cuménique de Constantinople de 381. Grégoire de Nysse (335 ? – 394 ?)
Grégoire de Nysse est un frère cadet de Basile de Césarée. Il est né dans une famille de tradition chrétienne vers 335 à Néocésarée (Niksar, en Turquie). Basile était né vers 329/330. Macrine, la sœ ur aînée, a profondément influencé toute la fratrie des neuf frères et sœ urs. Comme pour Grégoire le Thaumaturge (213-270), l’apôtre de Néocésarée dans le Pont (près de la Mer Noire), Grégoire considère Origène (185-254) comme un penseur chrétien très important. Le père de la famille, Basile l’Ancien, est le rhéteur de Néocésarée.
Nous connaissons deux autres frères : Naucrace, ascète mort accidentellement ; et Pierre (340-391), futur évêque de Sébaste en Petite Arménie (Sivas, en Turquie).
Formation
Après la mort de Basile l’Ancien, la famille, à l’exception de Grégoire, se retire dans une des propriétés familiales pour y mener une vie ascétique. Grégoire est passionné par la rhétorique et les savoirs du temps, dont la médecine. Contrairement à Basile, il ne va pas à Athènes, Constantinople ou ailleurs pour parfaire ses connaissances. Grégoire se marie et exerce le métier de rhéteur, mais sans rompre avec sa famille dont il continue de fréquenter les retraites monastiques.
Évêque de Nysse
En septembre 370, Basile est élu évêque de Césarée en Cappadoce (Kayseri, en Turquie). L’élection a rencontré de vives oppositions liées aux controverses sur la consubstantialité du Fils (la doctrine de Nicée) et liées aussi aux rivalités sociales et personnelles. Nous le savons, Basile cherche à asseoir son autorité en multipliant des évêques suffragants. Il fait élire son ami Grégoire de Nazianze évêque de Sasimes (Sason, en Turquie) et son frère Grégoire évêque de Nysse. Nous sommes en 371 ou 372.
Exil
En 375, un synode d’évêques homéens, qui professent que le Fils est semblable au Père, sans lui être consubstantiel, dépose l’évêque de Nysse pour élection irrégulière et malversations financières. Grégoire part en exil ; il y reste jusqu’à la mort de l’empereur arianisant Valens (364-378). Son retour à Nysse est triomphal Il est accueilli par beaucoup de monde, dont le chœur des vierges, tenant en mains des torches de cire allumées.
Évêque
En septembre 378, Basile le Grand meurt. Grégoire en est fort affecté. Il l’admirait beaucoup. Il décide de poursuivre la tâche de son frère. Comme évêque, il agit et écrit en fonction des défis pastoraux. Un tiers de son œ uvre écrite est consacrée à l’arianisme radical d’Aèce d’Antioche (300 ? – 367) et d’Eunome de Cyzique (335-394). Grégoire défend la consubstantialité du Fils et de l’Esprit Saint avec le Père. À la suite d’Athanase (295/299-373) et de Basile, il affirme avec force que la doctrine nicéenne est l’explicitation théologique fidèle du sacrement du baptême. La foi trinitaire orthodoxe « un seul Dieu en trois Personnes ou Hypostases » reflète fidèlement la pratique liturgique « au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ».
(À suivre)
+ Guy Harpigny,
Evêque de Tournai
Source : Église de Tournai, octobre 2025)
 
Un mot du Curé…

LA SAINT-DENIS À THIEULAIN
&
LA SAINT-BADILON À LEUZE


Comme chaque année, le 09 octobre voit avec bonheur arriver à Thieulain le traditionnel pèlerinage auprès de St-Denis, saint patron de l’église locale.
Mais qui était Saint-Denis ?
Le Patron de Paris et de la Seine-St Denis fut le premier évêque de la capitale de la France. Il meurt martyr vers 250 ou 270 et est enseveli là où s'élève la basilique de Saint Denis. C'est tout ce qu'on sait de lui avant le IXe siècle. Le récit parle également de ses deux compagnons Eleuthère et Rustique, ainsi que du portement de tête du saint après sa décapitation, depuis Montmartre jusqu'à St Denis.  
Les faits sont les suivants : le nom de saint Denis apparaît vers 520 dans la « Vie de Sainte Geneviève » qui témoigne de la dévotion de la sainte envers l'évêque martyr, son père dans la foi. Elle obtint du clergé parisien l'érection d'une église sur sa tombe au « vicus Catulliacus » situé à huit kilomètres au nord de la Seine, l'actuelle  basilique Saint Denys, rue Catullienne.
Elle se rendait également et souvent dans une église de la Cité dont il était le titulaire.   
Un demi-siècle plus tard, le martyrologe hieronymien mentionne la déposition de saint Denis et de ses compagnons au 9 octobre et saint Venance Fortunat atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux.
Dans les mêmes années, l'historien Grégoire de Tours raconte que vers 250, le pape avait envoyé Denis en Gaule avec six autres évêques pour y porter l'Évangile. Celui-ci se fixa à Lutèce où il ne tarda pas à être mis à mort. On pense en effet qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250) ou de Valérien (258). Près de la basilique où reposait le premier évêque de Paris, une abbaye fut fondée au VIIe siècle et elle devint prestigieuse grâce aux largesses royales et ce, depuis le roi Dagobert.
Elle contribua au rayonnement de son saint patron en le dotant d'une merveilleuse légende. A partir de 835, Hilduin, abbé du monastère, se mit en effet à propager en Occident un récit selon lequel Denis de Paris ne ferait qu'un même personnage avec Denys l'Aréopagite, converti par saint Paul. Ce Denys l'Aréopagite serait lui-même l'auteur des célèbres ouvrages de théologie attribués à Denys le Mystique. L'obscur et courageux fondateur de l'Église de Paris devenait, ainsi et pour des siècles, un grand de la sainteté. (Source : Nominis)
Denis, un saint céphalophore ? Depuis le Moyen Âge, les artistes s’efforcent de représenter les saints personnages de manière à ce qu’ils soient reconnus par le public. Il convient donc que chaque saint soit doté d’un ou de plusieurs attributs qui permettent de le distinguer des autres. On reconnaît par exemple saint Pierre à ses clés, saint Jérôme à son lion, saint Antoine à son cochon ; quant à saint Denis, on le reconnaît parce qu’il est habillé en évêque, mais surtout parce qu’il est un saint “céphalophore”,un saint qui porte sa tête dans ses bras.
Une céphalophorie, du grec κεφαλή (tête) et φορός (exprime l’idée de porter), est un épisode de l'histoire d'un personnage, généralement un saint décapité, où celui-ci se relève et prend sa tête entre les mains avant de se mettre en marche. Le personnage lui-même est appelé « céphalophore ».
Denis n’est pourtant pas le plus célèbre saint décapité de l’histoire. On connaît mieux saint Jean-Baptiste, dont la tête coupée fut apportée sur un plateau à Salomé, belle-fille du roi Hérode. Mais Jean-Baptiste n’a jamais porté lui-même sa tête, contrairement à Denis. La céphalophorie est donc devenue l’attribut, par excellence, de saint Denis de Paris.
Pourquoi porter sa tête ? Les premiers textes conservés relatifs à saint Denis ne parlent pas de céphalophorie. Le thème n’apparaît pour la première fois que dans la deuxième version de la Passion, écrite avant la fin du VIIe siècle. L’auteur montre alors Denis, à peine décapité, se lever, prendre sa tête dans ses bras et parcourir à pied toute la distance qui le sépare du lieu où il souhaite se faire enterrer. Si cette histoire étonnante est présentée comme un miracle, elle répond cependant à un but précis : l’auteur veut démontrer que Denis a choisi lui-même le lieu de sa tombe, dans la (future) basilique de Saint-Denis, et qu’il n’est pas question de déplacer son corps. Au-delà de son caractère fabuleux, l’histoire du Denis céphalophore permet ainsi aux moines de Saint-Denis d’affirmer avec force qu’ils sont les gardiens légitimes de la
dépouille de Denis puisque le saint l’a voulu ainsi. (Source : Basilique cathédrale St-Denis)
A Thieulain cette année

Quelques dictons liés à cette fête…
« À la Saint-Denis,
le laboureur se réjouit »
« À la Saint-Denis,
ramasse les fruits »
« À la Saint-Denis,
bonne sèmerie »
« À la Saint-Denis,
bécasses en tout pays »
« Beau temps à la Saint-Denis,
hiver pourri »
« Beau temps à la Saint-Denis,
l'hiver sera bientôt fini »
« Le laboureur se réjouit  s'il pleut à la Saint-Denis,
car tout l'hiver sera pluie »
« S'il pleut à la Saint-Denis,
la rivière sort neuf fois de son lit »
« S'il pleut à la Saint-Denis,
l'hiver sera humide et sans glace »
« Le jour de la Saint-Denis,
le vent se marie à minuit »
« À la Saint-Denis,  
l'hiver fait son nid »
« Ai lai Saint-Denis
l'hivré court par les chemis ».
« Regarde bien avant et après la Saint-Denis les jours.
Si tu vois qu'il gèle blanc,
les vieux assurent que toujours  le semblable temps tu revois pendant un, deux ou trois mois »

LA « SAINT-BADILON » À LEUZE
Le 08 octobre, l’Église fait mémoire notamment de St Badilon. Bien moins commun que St Denis, Badilon aurait été moine à Vèzelay ; plusieurs auteurs affirment qu'en 882 Badilon aurait apporté de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à Vézelay, les reliques de Marie-Madeleine. Ensuite, il aurait poursuivi son périple jusque… Leuze. C’est ainsi que Badilon est cité dans les « Vies des Pères, Martyrs, et autres principaux Saints, tirées des actes originaux et des monuments les plus authentiques, avec des notes historiques et critique – Ouvrage traduit librement de l’anglais d’Alban Butler, par l’Abbé Godescard, Chanoine de Saint-Honoré », parues à Paris en 1836 : « A Leuse près d'Ath en Hainaut, S. Badilon, abbé de ce lieu, qui apporta le corps de Ste Marie de Béthanie, de Jérusalem à Vézeley en Nivernais » (p.378).
Un témoignage plus ancien encore sont les « Gestes des évêques de Cambrai » (datant de 1041-1043) d’un auteur anonyme (peut-être Baudri, évêque de Noyon-Tournai entre 1099 et 1112, mais cette identification reste contestée) ; l’auteur cite la collégiale de Leuze fondée par saint Amand sous le patronage des saints apôtres Pierre et Paul : « Est dives abbatia, ubi vir Dei, venerabilis Baidilo requiescit, qui corpus sanctae Mariae Madga-lenae de Hierusalem in Burgundiam in loco Vercelliaco attulisse fertur » (Traduction : « Leuze est une riche abbaye, dans laquelle repose le saint homme de Dieu Badilon. C’est lui, dit-on, qui a amené de Jérusalem au lieu appelé Vézelay en Bourgogne le corps de sainte Marie Madeleine » - Gest. Ep. Camer., 1, II – Le texte est littéralement reproduit dans le Chronicon S. Andree castri Cameracesii, n° 10, datant de 1133).
C’est sur base de ces documents que St Badilon est aujourd’hui reconnu comme premier abbé de Leuze en Hainaut (IXe siècle).
C’est pourquoi on trouve dans la Collégiale St-Pierre une châsse contenant les reliques de St Badilon.
Ainsi qu’une statue le représentant (attention : cette statue d’un auteur inconnu est datée de 1701-1766, donc bien après le décès de notre Badilon !)
La Messe de ce dimanche 05 octobre (proche du 08) sera célébrée en l’honneur de ce saint de « chez nous ».
Bon dimanche !  
Chanoine Patrick Willocq
Intentions de prière pour la semaine

+ Pour les évêques et les prêtres qui ont reçu l’Esprit Saint par l’imposition des mains pour devenir signes du Christ Pasteur et annoncer l’Évangile dans la prédication de la Parole de Dieu et la célébration des Sacrements… Qu’ils restent fidèles au don de Dieu…
+ Pour les diacres qui ont reçu l’Esprit Saint par l’imposition des mains pour devenir signes du Christ Serviteur et annoncer l’Évangile dans le service du plus petit et l’accueil de tous… Qu’ils restent fidèles au don de Dieu…
+ Pour les enfants, les jeunes et les adultes qui reçoivent l’Esprit Saint dans les sacrements du Baptême et de la Confirmation… Qu’ils découvrent la joie d’une vie dans la foi…
+ Pour les membres de notre communauté rassemblée et pour nos frères absents… Qu’ils grandissent dans la foi reçue au Baptême et nourrie de l’Eucharistie en vivant l’amour fraternel et le partage…
 
 
CONTACTS

M. le Chanoine Patrick Willocq, curé
Responsable de l’Unité pastorale
Curé de tous les clochers de l’entité de Leuze
Tour Saint-Pierre 15
7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
0479/62.66.20

M. le Diacre Jean-Marie Bourgeois
Pastorale du Baptême des petits enfants – Pastorale scolaire
Grand-Rue 56
7900 Leuze-en-Hainaut
0470/100 340

M. le Diacre Michel Hublet
Mise à jour du site internet
Avenue de la Croix-Rouge 44
7900 Leuze-en-Hainaut

Règlement Général sur la Protection des Données – RGPD – 25 05 2018


Responsable du traitement des données personnelles : Abbé Patrick Willocq,
Curé - Adresse : voir plus haut
Délégué  à la protection des données :
Secrétaire général de la Conférence  épiscopale belge -
Adresse : asbl Centre interdiocésain, rue Guimard 1,  1040 Bruxelles - Tél. : 02/507 05 93 -
Autorité de contrôle : Rue de la Presse 35, 1000 Bruxelles - Tél. : 02/274 48 00 -

Secrétariat décanal
Tour Saint-Pierre 15 – 7900 Leuze-en-Hainaut
069/77.79.03
Permanences : mardi et vendredi de 9h30 à 12h00
En cas d’absence, s’adresser à M. le Doyen

Nous porterons dans notre prière ...


Baptêmes

- Le dimanche 12 octobre, à 14h30, en l’église de Pipaix, Léa Kint, enfant de Léa Vanderbiest et Michaël Kint
 
- Le samedi 18 octobre, à 14h30, en l’église de Thieulain, Lévi Vandermeersch, enfant de Manouchka Lefebvre et Dylan Vandermeersch
 
- Le dimanche 26 octobre, à 10h00, en l’église de Leuze, Armand Renard, enfant de Aude Scohiez et Albert Renard
 
- Le dimanche 26 octobre, à 14h30, en l’église de Leuze, Mila Fievez, enfant de Camille Delestrait et Rémy Fiévez
 
Que ces enfants découvrent combien notre Dieu les aime comme ses propres enfants.
 
Mariages

- Le samedi 18 octobre, à 14h00, en l’église de Leuze : Lori Van Daele et Thibaud Degand
 
- Le samedi 15 novembre, à 14h00, en l’église de Pipaix : Virginie Joppart et Maxime Degouys
 
Que tous nos vœux de bonheur et notre prière accompagnent les nouveaux époux !

Funérailles

- Mme Thérèse Sénéchal demeurait à Mourcourt. La célébration des Funérailles a eu lieu en l’église de Thieulain le mercredi 01 octobre 2025.

Aux proches, nous redisons toute notre sympathie dans la foi et l’espérance de l’Évangile.

Dans notre Unité pastorale…






Le missel des dimanches 2026 est disponible
 
Comme chaque année, vous pouvez vous procurer le missel des dimanches publié aux éditions du Cerf. Le prix de vente public est de 9,90 €. Si vous le souhaitez, vous pouvez me les commander (au plus  tard pour le 30 septembre), je ferai une commande groupée. Vous pouvez aussi commander directement à siloe@evechetournai.be ou téléphoner au +32 69 64 62 51.
 
Abbé Patrick Willocq


Pour les familles… les jeunes... les enfants









Dans notre Diocèse de Tournai…




C’est un beau projet mené par et pour les fidèles ukrainiens de l’UP de Mons qui a connu un aboutissement à la fois festif et recueilli : dans la petite chapelle Notre-Dame de Grâce, l’autel a été consacré et l’iconostase bénie selon le rite byzantin.
La chapelle Notre-Dame de Grâce semble un peu perdue, non loin de la gare de Mons, le long du boulevard Charles-Quint. Coincé juste à côté d’un complexe hôtelier qui le domine de toute sa hauteur, le petit édifice a pendant longtemps été fréquenté uniquement par les passants et fidèles à la recherche d’un moment de calme et de recueillement. Mais depuis maintenant près de deux ans, l’unité pastorale de Mons l’a mis à la disposition de la communauté ukrainienne locale, qui s’y rassemble ainsi presque tous les dimanches à 10h pour participer à une célébration catholique de rite byzantin.
Sous l’impulsion du Père Oleh Spodar –prêtre ukrainien de notre diocèse et aumônier des communautés de Mons-Borinage, du Centre et de Charleroi–, grâce aux paroissiens, à des mécènes et donateurs, grâce aussi au soutien du doyen André Minet et de la paroisse Sainte-Waudru toute proche, un autel et une iconostase réalisés par une entreprise en Ukraine ont pu être installés dans la chapelle. Et le samedi 27 septembre 2025, c’est Mgr Hlib Lonchyna lui-même, administrateur apostolique de l’Éparchie de Saint Volodymyr le Grand de Paris, qui est venu procéder à la consécration et à la bénédiction de ces deux éléments essentiels.

L’autel au centre de toutes les attentions
Des prêtres ukrainiens de Liège, de Bruxelles ou encore d’Arlon, le vicaire général Olivier Fröhlich, le vicaire épiscopal Daniel Procureur, les abbés André Minet et Étienne Mayence entouraient Mgr Harpigny et Mgr Lonchyna pour cette célébration un peu inhabituelle. La chapelle était d’ailleurs comble pour l’occasion, accueillant bien entendu de nombreux membres de la petite communauté mais aussi des « sympathisants » de l’unité pastorale montoise.
Pour celles et ceux qui ne sont pas familiers du rite byzantin, proche de la liturgie orthodoxe, le dépaysement est total. Les voix s’entremêlent en chœur, les magnifiques parures des célébrants sont décorées avec finesse, la beauté est partout.  

Les prêtres se trouvent derrière l’iconostase, cette cloison de bois sculpté, munie de portes et ornée d’icônes, qui sépare la nef du sanctuaire. Après quelques instants, les portes centrales s’ouvrent et l’assemblée peut alors assister au rituel de consécration de l’autel. D’abord lavé avec de l’eau et du savon, celui-ci est ensuite aspergé et frotté avec du vin rouge, puis de l’eau de rose, et enfin du Saint chrême. Entre chaque étape, il est vigoureusement essuyé, pendant que psaumes et prières sont récités. Avec un pinceau, l’évêque ukrainien et Mgr Harpigny ont ensuite marqué de Saint chrême plusieurs points de l’autel.  
L’iconostase, véritable catéchèse

«L’Homme a besoin de symboles qui lui rappellent le Seigneur. Notre but dans la vie n’est pas de rester sur la terre mais de rester avec Dieu pour l’éternité. L’iconostase nous unit avec cette réalité spirituelle.» Mgr Hlib Lonchyna a ainsi longuement expliqué le rôle et la place de l’iconostase qui emplit désormais la chapelle Notre-Dame de Grâce. Décrivant les différentes icônes garnissant la très belle cloison, l’évêque venu de Paris souligne l’importance de la figure de Marie dans l’iconographie byzantine. «Les portes centrales de l’iconostase, les portes royales, commémorent l’Annonciation, car c’est le ‘fiat’ de Marie qui nous conduit au Salut. (…) L’ensemble de l’iconostase est une catéchèse qui a pour but de nous aider à comprendre le mystère de Dieu, qui veut partager sa vie et son amour avec nous.»  

Cette célébration a aussi été l’occasion de formuler de nombreux remerciements. À Mgr Harpigny, qui dès le début du conflit a eu à cœ ur de régulièrement évoquer l’Ukraine dans ses prises de parole et ses prières. Au doyen André Minet, à la fabrique d’église Sainte-Waudru et à son ancien président, Pierre Dufour, pour leurs conseils et leur soutien. Aux donateurs qui ont permis à l’autel et à l’iconostase de trouver leur place au sein de la communauté ukrainienne de Mons. À la chorale africaine venue de Frameries pour un chant final à Marie en kinyarwanda.

Le Père Oleg Spodar, porteur enthousiaste du projet, ne pouvait sans doute rêver mieux pour fêter ses 50 ans!
Agnès MICHEL
(: Diocèse de Tournai)
   

« Migrants, missionnaires d’espérance »
 
Tel est le thème choisi par le Pape François pour la 111 JMMR (Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié), qu’il a voulu faire coïncider avec le Jubilé des migrants et du monde missionnaire, c’est ainsi qu’elle n’est pas célébrée à la fin du mois de septembre mais bien le 04-05 octobre.
Son successeur, le Pape Léon, dans son message dédié à cette journée, nous invite à une réflexion sur le lien entre « espérance, migration et mission ». Le monde d’aujourd’hui est marqué par les guerres, les violences, le non-respect de l’environnement, le dérèglement climatique, etc. Toutes ses situations provoquent les déplacements des populations.
 
Le Pape Léon souligne alors l'espérance des migrants et réfugiés face à toutes sortes de difficultés et rappelle leur rôle comme porteurs d'espérance et de foi dans les communautés d'accueil.
 
Dans son message, le pape Léon XIV explique que ce sont souvent les migrants, les réfugiés et des personnes déplacées qui sont des témoins privilégiés de l’espérance vécue au quotidien, à travers leur confiance en Dieu et leur endurance face à l’adversité, dans la perspective d’un avenir où ils entrevoient l’approche du bonheur, du développement humain intégral.
 
La présence des migrants et des réfugiés doit donc être reconnue et appréciée, “comme une véritable bénédiction divine, une occasion de s’ouvrir à la grâce de Dieu qui donne une nouvelle énergie et une nouvelle espérance à son Église”.
 
N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. (He 13, 2)”
 
Nathalie Vast, Animatrice en Pastorale Service Pastoral des Migrations






 

 

 







Dans l’Église de Belgique…


Historique: le média de service public a décidé de ne plus soutenir les émissions concédées. Celles-ci permettent à quinze associations représentatives de faire vivre le débat démocratique sur ses antennes.
Nous sommes fin juin, et ça commence à sentir (bon) les vacances… Quand arrive ce recommandé. Il est signé par Jean-Paul Philippot, l’administrateur-délégué de la RTBF. "Depuis de nombreuses années, la RTBF garantit, dans le cadre de sa mission de service public, un espace d’expression aux associations représentatives reconnues", écrit-il. "A ce titre, votre association bénéficie non seulement d’une diffusion de vos émissions ‘En Quête de Sens’ (…) mais également d’un appui financier (…) ainsi que de la mise à disposition gratuite de moyens techniques (…)." On craint le pire… "Ce dispositif va évoluer". La sentence? Dès le 1er janvier 2026, la RTBF ne soutiendra plus CathoBel pour la production de ses émissions.
Un report de six mois
Les téléphones chauffent, les e-mails fusent. Car CathoBel n’est pas la seule concernée, bien sûr. Rapidement, la concertation s’organise entre les cultes, la laïcité, les organisations syndicales et patronale. La riposte aussi.
Certes, tout le monde sait parfaitement que la RTBF est soumise à un dur régime budgétaire – c’est la crise… En même temps, chacun est choqué par la radicalité de la mesure, la brutalité de la lettre. En août, huit associations signent une réponse commune. Elles se montrent constructives et respectueuses: "C’est avec beaucoup de reconnaissance que nous collaborons avec vos services". Mais elles ne sont pas naïves: "Devons-nous voir, derrière cette décision, une volonté d’affaiblir, voire de faire disparaître à terme, les émissions dites ‘concédées’?" Les cosignataires demandent à pouvoir réfléchir à des alternatives. Et plaident, à tout le moins, pour un report de six mois.
Il faut dire que les enjeux ne sont pas minces. Par sa présence hebdomadaire sur les chaînes du service public, CathoBel touche chaque semaine plusieurs dizaines de milliers de personnes. Des personnes qui, bien souvent, tombent sur ces programmes un peu par hasard – parce qu’elles sont sur la route ou qu’elles viennent d’allumer leur télé. Des personnes qui, parfois, sont très éloignées de l’Eglise et de l’Evangile. Mais qui peuvent être touchées par un témoignage, un message d’espérance, une parole de Vie…
"Stupéfaits"
Fin août, la réponse de la RTBF se révèle décevante. Si l’administrateur-délégué affirme son attachement aux émissions concédées ("Cette collaboration de longue date constitue une richesse [et contribue à] nourrir le débat démocratique"), il ne se montre nullement ouvert aux demandes des associations.
Le 23 septembre, une réunion se tient au boulevard Reyers. C’est un désastre. Le principal responsable des émissions concédées brille par son absence. Au détour d’une question, l’assemblée apprend que dès l’an prochain, les émissions de 10 minutes – qui représentent la moitié des émissions télévisées de CathoBel! – seront reléguées sur Auvio. "Nous sommes stupéfaits", lâche l’un. Plus tard, un responsable de la chaîne indique qu’il ne peut garantir le maintien des horaires de diffusion pour les émissions restantes. Enfin, la RTBF reste prête à mettre des studios à disposition des associations… mais contre rétribution. Les tarifs sont dévoilés. "Impayables", "indécents"…
L’on se quitte. L’on sait qu’on se reverra. L’on sait aussi que le combat se poursuit… L’enjeu? De manière constructive, montrer qu’on a tous intérêt à trouver des solutions réalistes. Raisonnables. Finançables… Pas seulement pour nos associations. Mais parce que celles-ci sont au service du dialogue et de la vitalité de notre espace public. Et que, dans ce monde polarisé, ce sont là des biens communs particulièrement précieux.
Vincent DELCORPS
(: Cathobel)



Lecture du soir… ou du matin…

LA NAISSANCE D’UN NOUVEL ART SACRÉ

L’Art qui conduit à la Transcendance


* ARTS VISUELS :
LA BD CHRÉTIENNE BIENTÔT EN FÊTE À BRUXELLES

* LIVRES ;
CARDINAL FRANÇOIS BUSTILLO, RÉPARATION


* MUSIQUE :
+ JEAN-SÉBASTIEN BACH : LA CANTATE BWV 51
+ LA BIBLE À L’OPÉRA : VI. GIUSEPPE VERDI, NABUCCO












Retourner au contenu